mardi 23 novembre 2010

Quel est le dieu qui vous délivrera de ma main? (I Partie)

C’est la question que posa le roi Nebucadnestar à nos trois compagnons de Foi Schadrac, Méschac et Abed Nego dans le livre de Daniel 3:15.

Et c’est exactement cette même question qui vient quotidiennement à l’esprit de beaucoup au moment où surgissent de grandes difficultés. Des situations qui, aux yeux naturels de l’être humain, sont impossibles à résoudre.

Question qui se pose plus communément en ces termes: Comment guérir de cette maladie incurable? Comment sortir de cette situation terrible? Comment trouver du travail? Comment régler mes nombreuses dettes? Comment mon mari, qui est parti, pourra un jour revenir? Comment débloquer ma vie, rien ne marche! Comment faire sortir mes enfants du vice?.... En d’autres termes qui pourra me délivrer de ce problème?

La situation contraire vous amène à la peur et la peur vous amène à la paralysie spirituelle et physique.

Vous vous sentez, peut-être, au bord de la fournaise ardente, prêts à y être lancés et aux yeux humains, personne ne peut empêcher cela et il est impossible d’en sortir indemnes et encore moins, vivants…. SEULS!

Lorsque ces idées viennent à votre esprit, vous rendez-vous compte que nous finissons par dialoguer avec elles! Et le problème arrive même à nous convaincre que réellement personne ne pourra nous délivrer de toutes ces souffrances!

L’homme naturel, celui qui vit par une «foi» fondée sur le sentiment, les impressions et les sens, va répondre aux difficultés, les alimenter dans son cœur et dans son esprit. Il s’entendra dire: « Réellement je ne vais pas y arriver, je n’ai pas de travail… et ma famille… je vais tout abandonner… mon père est mort malade, j’ai les mêmes symptômes, je vais finir comme lui…. Combien de temps ai-je à vivre réellement… (ou encore) Je ne vaux rien, je ne peux rien…il vaut mieux en finir!»

Et combien à force de tout cela finissent même par y croire fortement, se prosternant devant la situation critique, construisant du négatif et, dans un accès de folie, ils finissent même par mettre fin à leurs propres jours et à ceux de leur propre famille! Malheureusement, nous en sommes régulièrement et de plus en plus témoins… En d’autres termes, la personne a plus tendance à croire à l’échec et à se laisser aller, que de relever la tête est dire NON ! Ce n’est pas la vie que je veux vivre, ce n’est pas mon destin ou une fatalité!

Mais ces hommes ayant leur Foi ancrée en un Dieu Vivant répliquèrent immédiatement, sans laisser place à aucun doute: «Nous n'avons pas besoin de te répondre là-dessus (bref nous n’avons pas à en discuter ni même une seconde avec toi, ô roi!)

Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi.

Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n'adorerons pas la statue d'or que tu as élevée.»