mercredi 17 août 2011

17ème Jour du Jeûne de Daniel

Témoignage de Barbara
Après avoir perdu tous ses êtres chers, Barbara a traversé diverses humiliations, jusqu’à être accueillie par Dieu et avoir trouvé l'amour de la famille Universelle.














Lundi dernier, le 15 Août, Barbara Oliveira, a donné Son témoignage sur IURD TV.

L’épouse du pasteur Claudio Oliveira, a raconté comment elle a rencontré Dieu et ce qu’était sa situation avant sa conversion. A l’âge de 13 ans, elle a vécu dans un foyer brisé, sa mère était une trafiquante de drogues et en faisait usage. Elle avait peur de perdre sa mère, de ce fait elle l’enfermait chez elle pour la protéger. «Elle était totalement viciée dans la cocaïne, elle buvait beaucoup et est devenue une lesbienne. J’ai assisté à tout cela et je n'ai jamais connu mon père. Nous étions seules, elle, ma sœur et moi», nous raconte-t-elle.

La tragédie

Mais tout l'effort de sa fille n’a pas été capable de la sauver de la mort. Un an plus tard, la mère de Barbara a été assassinée par des trafiquants. «Sa mort fut brutale. Ils abusèrent d’elles sexuellement, l’ont étranglée, l’ont abattue en lui tirant une balle dans la tête avec un pistolet de calibre 12 et ont fini par brûler son corps sur la voie publique. Je n’ai pas pu reconnaître son corps à l'Institut de Médecine Légale (IML), car il était totalement méconnaissable et j’étais à l’époque mineure», dit-elle.














La grand-mère de Barbara était morte, ainsi que chacun de ses cinq enfants. Comme ils n’ont pas eu d’enfants, après l'assassinat de sa mère, elle se retrouva totalement seule, sans famille ou proches, elle n’avait plus que sa sœur.








CYNTHIA CRISTINA La sœur de Barbara

Seule sur le trottoir

Elle se souvient également que peu de temps avant la mort de sa mère, Barbara a commencé à faire du trafic à sa place et, à l'âge de 14 ans, elle était déjà armée. «Après l'assassinat de ma mère, j'ai fui avec ma sœur (photo). A cette époque-là, je vivais avec un trafiquant de drogue qui était d'une autre bande. Après les funérailles, je me suis retrouvée assise avec ma sœur, sur le trottoir, sans savoir où aller. Comme nous sommes des enfants de pères différents, je l'ai emmenée chez ses grands-parents paternels et je suis allée vivre ma vie, mais je lui ai promis de revenir un jour la chercher. Je gardais en moi-même beaucoup de haine. Bien que je n’avais jamais tué personne, j’aimais voir les gens mourir. Je n'avais plus aucun sentiment pour tout être humain», se souvient-elle. «Une fois, j'ai vu une fille être brûlée vive. L’un des trafiquants lui a donné à boire de l'essence et l’a incendiée. Je me souviens des cris de secours, des supplications de pardon de la jeune fille, mais dans le trafic c’est ainsi, qui trahit ou dénonce n’a pas de pardon, la mort est certaine et elle est prodiguée avec une grande cruauté», dit-elle.

Sur les chemins de la prostitution

A l'époque, la vie de Barbara a été totalement contrôlée par la haine. Avec une vie détruite et seule, à l’âge de 15 ans, elle est sortie de São Gonçalo, région métropolitaine de Rio de Janeiro, pour tenter d’avoir une nouvelle vie à Rio. «J’ai vécu des jours de tourment et des nuits infernales. Dans les bidonvilles il y a beaucoup de baraques où vivre, mais personne ne vous étend la main pour aider quelqu’un qui est dans le besoin», dit-elle.

La famille de Barbara lui manquait, elle avait envie de mourir. A plusieurs reprises, elle nous relate avoir tenté de se suicider, cependant, en raison de la promesse faite à sa sœur, elle finissait par désister de cette idée. En arrivant à Copacabana, zone sud de Rio, encore bien jeune, Barbara fut sollicitée à entrer dans la prostitution, mais face à des filles plus expérimentés, elle refusa. «Elles m'ont dit que mon corps ne pouvait pas supporter le «rythme du travail» parce que je devais coucher avec beaucoup d'hommes en une seule journée et pour cela, je devais snifer beaucoup de cocaïne pour le supporter. Bien qu'ayant grandi dans un environnement où il y avait beaucoup de drogues, je n'ai jamais utilisé de la drogue, parce que j'avais peur de devenir viciée comme ma mère. Je n’ai pas accepté et je suis partie en courant. La maîtresse des lieux m'a frappé et m’a dit que je n'avais pas besoin de faire des programmes, je devais seulement répondre aux appels et faire la lessive de toutes les autres prostituées, "dit-elle.

De l'eau glacée? Non, l’eau de la cuvette des toilettes

«Après tant de souffrances, j'ai été évangélisée par un jeune homme, qui aujourd’hui est mort. Il s'était éloigné de l'Eglise Universelle du Royaume de Dieu, et m’a dit «je vais t’emmener dans un endroit qui va changer ta vie. La mienne n'a pas changé parce que je n'ai pas voulu, mais tu as besoin d'avoir cette opportunité.» J'y suis allée par considération, parce que je ne croyais pas que quelqu'un ou que quelque chose pouvait changer ma vie. La seule chose qu'il m'a demandée a été d'ouvrir mon cœur au moment où j’y serai», se souvient-elle.

«Je suis allée à l’église de Botafogo à l’âge de 15 ans. Ma délivrance n’a pas été facile, mais j'ai persévéré parce que je savais que là se trouvait ma dernière porte. Lorsque la tenancière de la maison close le découvrit, elle a commencé à me donner de la nourriture qui n’était plus bonne, de l'eau de la cuvette des toilettes, elle ne me laissait pas prendre de douche, afin que les gens de l’église sentent en moi une mauvaise odeur et ne m'acceptent pas. Mais cela n’est pas arrivé, car les ouvrières m'ont bien traitée.» dit-elle.

Sans savoir où aller, je dormais parfois chez la tenancière, où j’étais enfermée ou sinon je passais la nuit sur la plage de Botafogo afin de pouvoir assister aux réunions.» Lorsque j’étais chez elle, si je voulais manger de la bonne nourriture ou boire de l'eau glacée, je ne pouvais pas aller à l'Eglise Universelle, mais j'ai persévéré, car j'étais sûre que c'était là, que ma vie allait changer.», souligne-t-elle.










La persévérance

Déterminée à avoir sa vie transformée, Barbara a clamé de toutes ses forces et a obtenu la délivrance, cependant, le ressentiment persistait et elle n’arrivait pas à pardonner ceux qui lui avaient fait tant de mal. «Ce fut un moment très difficile, il n'y avait aucun autre chemin pour moi. J’ai reçu beaucoup d'affection pour part des ouvrières! J'allais à l’église sale et même ainsi elles m’enlaçaient et disaient que je leur manquais. Cela m’amenait à me sentir importante. J'ai été baptisée dans les eaux. Comme je vivais encore dans la rue, les autres personnes pensaient que je n'avais pas changé, mais beaucoup avait déjà été fait, c’est alors que j'ai été capable de pardonner. Ensuite, j'ai été baptisée du Saint-Esprit et j’ai réussi à aimer tous ceux qui m’ont fait du mal, à moi et à ma famille», dit-elle.

Après sa conversion, Barbara a tenu sa promesse et est allée chercher sa sœur. «Nous ne nous sommes revues que lorsqu’elle est venue me chercher. Elle a pris soin de moi et aujourd'hui c’est une grande femme de Dieu. Sa vie n’est que victoires", explique sa sœur Cynthia.










Une nouvelle femme est née!

L’époux de Barbara, le pasteur Claudio Oliveira (photo ci-dessus), qui à l’époque était membre de la Force Jeune, a observé le comportement de la jeune femme et a accompagné le processus de sa délivrance et de sa conversion. «Beaucoup de gens, lorsqu’ils ont appris que je m’intéressais à elle, m’ont dit d'abandonner parce qu’elle allait être une pierre sur mon chemin. Ni même certaines personnes au sein de l'église ont cru que Dieu pouvait faire ce qu'Il a fait dans sa vie. Nous avons commencé à parler, à prier et comme elle vivait encore dans la rue, je lui ai demandé d'emménager chez ma sœur», dit-il.

Environ un an plus tard, ils se sont mariés et maintenant ils servent Dieu sur l'autel. «Je souhaite juste dire à ce jeune homme, à cette jeune fille qu’il existe un chemin de victoire, il existe un Dieu qui peut vous retirer de cette situation, de ce trou, de cette vie de souffrance. Il veut vous donner la paix et c’est ce que j'ai aujourd'hui.» assure-t-elle.

Pour l'Evêque Edir Macedo, le témoignage de Barbara prouve que Dieu peut changer la vie de qui que ce soit, quelle que soit la situation. «L'Eglise Universelle croit en ceux qui sont en train de souffrir, de gémir, hurlant de douleur. Alors vous qui êtes perdu, sachez que le Dieu d'Abraham qui a transformé la vie de Barbara, peut faire la même chose dans votre vie!», conclut l’Evêque.